Lyon et Dragons

Dessiccateurs de la Condition des Soies

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  •  © © musée des Tissus – Pierre Verrier
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  • Antoine Vollon pour la maison Rogeat, Plaque de dessiccateur Talabot-Persoz-Rogeat, Lyon, 1910. © © musée des Tissus – Pierre Verrier
  • Antoine Vollon pour la maison Rogeat, Plaque de dessiccateur Talabot-Persoz-Rogeat / *Zhi ji* (métier à tisser), Lyon, 1910. © © musée des Tissus – Pierre Verrier
  • Antoine Vollon pour la maison Rogeat, Plaque de dessiccateur Talabot-Persoz-Rogeat / armes de la ville de Lyon, Lyon, 1910. © © musée des Tissus – Pierre Verrier
  • Antoine Vollon pour la maison Rogeat, Plaque de dessiccateur Talabot-Persoz-Rogeat / *Zhi bo* (étouffement), Lyon, 1910. © © musée des Tissus – Pierre Verrier
  • Antoine Vollon pour la maison Rogeat, Plaque de dessiccateur Talabot-Persoz-Rogeat / *Zhi sang* (cueillette des feuilles de mûrier), Lyon, 1910. © © musée des Tissus – Pierre Verrier
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© musée des Tissus – Pierre Verrier
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Antoine Vollon pour la maison Rogeat, Plaque de dessiccateur Talabot-Persoz-Rogeat, Lyon, 1910.
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Antoine Vollon pour la maison Rogeat, Plaque de dessiccateur Talabot-Persoz-Rogeat / Zhi ji (métier à tisser), Lyon, 1910.
© musée des Tissus – Pierre Verrier
Antoine Vollon pour la maison Rogeat, Plaque de dessiccateur Talabot-Persoz-Rogeat / armes de la ville de Lyon, Lyon, 1910.
© musée des Tissus – Pierre Verrier
Antoine Vollon pour la maison Rogeat, Plaque de dessiccateur Talabot-Persoz-Rogeat / Zhi bo (étouffement), Lyon, 1910.
© musée des Tissus – Pierre Verrier
Antoine Vollon pour la maison Rogeat, Plaque de dessiccateur Talabot-Persoz-Rogeat / Zhi sang (cueillette des feuilles de mûrier), Lyon, 1910.
© musée des Tissus – Pierre Verrier
17 nov 2012 17 mar 2013
Commissariat
Maximilien Durand , directeur du MTMAD

Documentation

Lyon et dragons, dessiccateurs de la condition des soies

Éditeur EMCC, 213 pages, 210x210mm, 25€.
ISBN: 978-2-35740-259-1
 ©
17 nov 2012 17 mar 2013
Commissariat
Maximilien Durand , directeur du MTMAD

Documentation

Lyon et dragons, dessiccateurs de la condition des soies

Éditeur EMCC, 213 pages, 210x210mm, 25€.
ISBN: 978-2-35740-259-1
 ©

Le musée des Tissus de Lyon présente une intrigante collection de plaques émaillées destinées à orner les cuves des dessiccateurs de la Condition des Soies. Curieusement associée au perfectionnement et aux innovations majeures de la Fabrique lyonnaise au XIXe siècle, leur iconographie chinoise révèle le fantasme orientaliste de l’époque à travers la représentation de techniques de tissage ancestrales.

Musée de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon depuis plus d’un siècle, le musée des Tissus invite le spectateur à voyager sur les routes de la soie, d’Orient en Occident, pour ainsi découvrir le paradoxe d’une époque partagée entre la réalité d’un tournant industriel révolutionnaire et le développement d’un imaginaire collectif emprunt d’un exotisme exacerbé.

  Les dessiccateurs «  Talabot-Persoz-Rogeat », la révolution du conditionnement des soies

En 1831, Laurent Dugas, président de la Chambre de Commerce de Lyon, exprime à Léon Talabot, polytechnicien, son désir d’obtenir un appareil capable d’améliorer le conditionnement des soies. Celui-ci imagine alors le dessiccateur, machine à vapeur perfectionnée permettant de sécher et d’évacuer intégralement l’humidité de la soie, afin de déterminer son poids absolu et garantir l’exactitude des transactions. Dans l’optique d’accroître l’efficacité de l’étuve Talabot et notamment sa rapidité, Jean-François Persoz, chimiste et professeur au Conservatoire des Arts et métiers, confie la réalisation d’un nouvel appareil à Rogeat, constructeur spécialiste de la fonte émaillée. Affichant des résultats probants, ce nouvel appareil reçut le nom de dessiccateur «  Talabot-Persoz-Rogeat » et son succès fut mondial.

  L’iconographie chinoise, le reflet des influences asiatiques à l’aube de la mondialisation

Visionnaire dans ses pratiques commerciales, la Chambre de Commerce de Lyon organise dès 1843 ce que l’on qualifierait aujourd’hui d’études comparatives, en s’intéressant aux produits chinois dans une perspective de concurrence, et afin de conserver le leadership mondial de la Fabrique. Des émissaires parcourent la Chine, et présentent à leur retour une analyse des techniques employées grâce à des dessins d’une extrême précision. Ces planches constituent une source iconographique sans pareille pour les soyeux lyonnais. Témoin de cette époque, l’artiste Antoine Vollon décore les dessiccateurs de plaques émaillées en s’inspirant des modèles picturaux chinois, offrant ainsi aux étuves un esthétisme orientaliste singulier.