Art, mode et subversion

La collection Lee Price au musée des Tissus

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  • Pourpoint © © Lyon, musée des Tissus – Sylvain Pretto / Collection Lee Price
  • Lee Price © © Lyon, musée des Tissus – Sylvain Pretto
  • Punk © © Lyon, musée des Tissus – Pierre Verrier / Collection Lee Price
  • Pirate © © Lyon, musée des Tissus – Pierre Verrier / Collection Lee Price
  •  © © Guy Marineau
  • Souliers © © Lyon, musée des Tissus – Pierre Verrier / Collection Lee Price
  • Armure © © Lyon, musée des Tissus – Pierre Verrier / Collection Lee Price
  • Uniforme © © Lyon, musée des Tissus – Pierre Verrier / Collection Lee Price
  • Vivienne Westwood, Veste Collection Les femmes ne connaissent pas toute leur coquetterie, printemps-été 1996 © © Guy Marineau
  • Pourpoint dit « de Charles de Blois » France, avec une étoffe importée (d'Irak ou d'Iran), vers le milieu du XIV^e siècle © © Lyon, musée des Tissus – Pierre Verrier
  • François Boucher (1703-1770), Le petit jardinier France, vers 1752, Huile sur toile © © Lyon, musée des Tissus – Pierre Verrier
  • Boucher © © Lyon, musée des Tissus – Sylvain Pretto / Collection Lee Price
  • Fashion Activist © © Lyon, musée des Tissus – Sylvain Pretto / Collection Lee Price
Pourpoint
© Lyon, musée des Tissus – Sylvain Pretto / Collection Lee Price
Lee Price
© Lyon, musée des Tissus – Sylvain Pretto
Punk
© Lyon, musée des Tissus – Pierre Verrier / Collection Lee Price
Pirate
© Lyon, musée des Tissus – Pierre Verrier / Collection Lee Price
© Guy Marineau
Souliers
© Lyon, musée des Tissus – Pierre Verrier / Collection Lee Price
Armure
© Lyon, musée des Tissus – Pierre Verrier / Collection Lee Price
Uniforme
© Lyon, musée des Tissus – Pierre Verrier / Collection Lee Price
Vivienne Westwood, Veste Collection Les femmes ne connaissent pas toute leur coquetterie, printemps-été 1996
© Guy Marineau
Pourpoint dit « de Charles de Blois » France, avec une étoffe importée (d'Irak ou d'Iran), vers le milieu du XIVe siècle
© Lyon, musée des Tissus – Pierre Verrier
François Boucher (1703-1770), Le petit jardinier France, vers 1752, Huile sur toile
© Lyon, musée des Tissus – Pierre Verrier
Boucher
© Lyon, musée des Tissus – Sylvain Pretto / Collection Lee Price
Fashion Activist
© Lyon, musée des Tissus – Sylvain Pretto / Collection Lee Price
10 sept 2020 17 jan 2021
Commissariat
Esclarmonde Monteil , directrice du musée des Tissus de Lyon, conservateur en chef du patrimoine
Julie Ruffet-Troussard , chargée des collections
Scénographie
S Cédille , Ludivine Defranoux et Mathilde Furbacco, conception
Élodie Allemand , graphisme
Lito production , fabrication
Franck Puaux , film documentaire

Documentation

Art, mode et subversion. La collection Lee Price au musée des Tissus. Les coulisses du démontage


 ©

Presse


Contacts

  • — Pierre Laporte communication

Partenariats

Guy Marineau, photographe de mode, pour sa généreuse mise à disposition de clichés de défilés
Erco pour la mise en lumière et son prêt de matériel de haute technologie au musée
Farrow & Ball pour sa participation et ses dons de peintures

10 sept 2020 17 jan 2021
Commissariat
Esclarmonde Monteil , directrice du musée des Tissus de Lyon, conservateur en chef du patrimoine
Julie Ruffet-Troussard , chargée des collections
Scénographie
S Cédille , Ludivine Defranoux et Mathilde Furbacco, conception
Élodie Allemand , graphisme
Lito production , fabrication
Franck Puaux , film documentaire

Documentation

Art, mode et subversion. La collection Lee Price au musée des Tissus. Les coulisses du démontage


 ©

Presse


Contacts

  • — Pierre Laporte communication

Partenariats

Guy Marineau, photographe de mode, pour sa généreuse mise à disposition de clichés de défilés
Erco pour la mise en lumière et son prêt de matériel de haute technologie au musée
Farrow & Ball pour sa participation et ses dons de peintures


Cette exposition privée est le fruit du travail indépendant de l’équipe du musée des Tissus avec un collectionneur et non d'un partenariat institutionnel avec Vivienne Westwood™


  UNE EXPOSITION INÉDITE

Le musée des Tissus porte un regard croisé sur une figure de la mode du XXe siècle à travers la collection de Lee Price mis en perspective avec ses propres collections de textiles et d’objets d’arts décoratifs. Les créations de Madame Vivienne Westwood, de l’uniforme punk à l’activisme écologiste ont revisité le costume historique, joué avec les codes de la culture britannique et emprunté nombre d’éléments aux artistes du passé.

Avec plus de 200 pièces textiles, accessoires, objets d’art, tableaux et dessins, l’exposition révèle la diversité des créations de mode, appréhendée grâce aux prêts nombreux consentis par Lee Price. L’évocation des sources d’inspiration de la styliste initie un dialogue avec les collections du musée.


  VIVIENNE WESTWOOD EN QUELQUES DATES

  • 1941 : Naissance de Vivienne Isabel Swire dans le Derbyshire.

  • 1976 : Avec Malcolm McLaren, habille le mouvement punk depuis leur boutique, Seditionaries, située sur King’s Road, à Londres.

  • 1981 : Premier défilé avec la collection Pirate.

  • 1990 : La collection Portrait présente des corsets imprimés d’après un tableau de Boucher et des motifs de marqueterie Boulle.

  • 1995 : Plusieurs modèles de la collection Vive la Cocotte sont basés sur la coupe du pourpoint de Charles de Blois, conservé au musée des Tissus à Lyon.

  • 2004 : Rétrospective au Victoria & Albert Museum, à Londres.

  • 2007 : Publie son manifeste Active Resistance to Propaganda.


  Lee Price

De nationalité britannique mais installé à Lyon, Lee Price nourrit depuis son plus jeune âge une passion pour la personnalité et l’univers créatif de Dame Vivienne Westwood. Il a réuni, depuis plus de trente ans, une riche collection de pièces textiles et d’accessoires. C’est la première fois que des pièces de sa collection sont présentées en France, après des expositions au Royaume-Uni (Fashion & Textile Museum à Londres et Lincoln Castle).


  UN PARCOURS CHRONOLOGIQUE ET THÉMATIQUE

Suivant un parcours à la fois chronologique et thématique, l’exposition suit l’évolution de la créatrice au cours des 50 dernières années. Elle met en lumière ses références et les illustre par des rapprochements formels ou conceptuels. Son musée imaginaire est ainsi évoqué par un choix de textiles, de costumes, d’objets d’art, de mobilier, de tableaux et de dessins, conservés au musée des Tissus. L’ensemble de ces objets rappelle ceux que la créatrice a empruntés dans différents musées pour créer son oeuvre.

Développé en 5 sections, le parcours investit la totalité du rez-de-chaussée de l’hôtel de Villeroy :

  • DE KING’S ROAD AUX PODIUMS DES DÉFILÉS

Cette première section propose un regard sur les débuts de la période punk – certainement la mieux connue du public français – aux premiers défilés. Au cours des années 1970, Vivienne Westwood et son compagnon, Malcolm McLaren, contribuent à donner naissance à un mouvement artistique majeur influençant aujourd’hui encore la musique et la mode : le Punk.

Au début des années 1980, la créatrice s’affranchit du pygmalion McLaren et s’affirme en tant que couturière. Son premier défilé, Pirate, présenté en mars 1981, souffle sur la mode un vent romantique nouveau.

  • HISTORICISMES

Le qualificatif «  historiciste» s’applique avec évidence aux collections créées par Dame Westwood du milieu des années 1980 à la fin des années 1990. Dépassant l’écueil de la copie servile, le regard vers le passé nourrit sa créativité. La créatrice anglaise s’est particulièrement nourrie de la peinture et des arts décoratifs français du XVIIIe siècle, généreusement représentés dans le fonds lyonnais. Les modèles inspirés par ce passé à la fois fantasmé et documenté sont exposés en regard avec une sélection de costumes, objets d’art, pièces de mobilier et tableaux du musée des Tissus.

  • ANGLOMANIA

Cette troisième section explore les multiples références à la culture britannique, en forme d’hommage ou de parodie parfois féroce, comme lorsque la créatrice se grime en Margaret Thatcher en une du magazine Tatler. Elle détourne ainsi le Teatime et les silhouettes rigides de l’aristocratie britannique, emploie les techniques des célèbres tailleurs de Savile Row et s’approprie les tartans et autres tweeds pour composer une mode en équilibre entre anticonformisme et tradition.

  • DANS L’ATELIER

Cet espace convie le visiteur à plonger dans les secrets de l’atelier de la créatrice. Dame Westwood revendique sa technique originale, développée en autodidacte, et explore sans relâche les possibilités offertes par le travail de la coupe. Elle s’inspire notamment du pourpoint médiéval de Charles de Blois, chef-d’œuvre du musée exceptionnellement exposé, dont elle reprend les emmanchures« à grandes assiettes ». Elle témoigne ainsi de sa capacité à extraire des références historiques les éléments utiles à son entreprise.

  • FASHION ACTIVIST

Au milieu des années 2000, l’engagement politique occupe une place croissante dans la vie et l’œuvre de Dame Westwood. Les défilés deviennent le vecteur de diffusion de ses idées en faveur des droits humains et de l’écologie, avec la complicité de son mari et proche collaborateur, Andreas Kronthaler. Elle trace son sillon de fashion activist, invitant ses fans à suivre son exemple comme nous l’avons fait en proposant une scénographie respectueuse de l’écologie. Une démarche encore peu employée dans les musées.

Des focus ponctuant l’exposition présentent le modèle économique de la marque ou encore les souliers iconiques créés qui sont associés à l’univers de la créatrice. Respiration dans le parcours, un catwalk permet au visiteur de s’immerger dans l’ambiance d’un défilé de mode.

Dans le contexte sanitaire actuel, la scénographie a été pensée pour permettre le respect des règles de distanciation.

Selon un positionnement écoresponsable, sa mise en œuvre a favorisé le réemploi des matériaux utilisés pour les expositions précédentes.